mardi 29 avril 2014

Amour


L'existence collée à l'existence 
ne peut laisser s'exprimer pleinement l'existence. 

Seul le retour conscient à l'Etre, 
par et au sein duquel l'existence se déploie, 
permet à celle-ci de brûler librement, 

et cette brûlure est alors perçue comme celle de l'amour même. 



La raison du coeur



"La croyance en Dieu est le déni de Dieu" écrit Jeff Foster. Comme ces mots sonnent juste ! Mais on peut dire aussi que d'une certaine manière, Dieu existe pour une bonne raison. Si Dieu existe, c'est parce que Dieu n'est pas Amour, mais L'Amour. 

Dieu est juste un autre nom pour l'Amour. Voilà pourquoi l'homme a tant besoin de lui, voilà pourquoi il a tant besoin de l'homme ! 

Une fois cela compris, toute distinction entre croyants et non-croyants s'abolit dans la seule raison véritable : la raison du cœur.


Rencontre avec Rodolphe Massé - Paris, les 13, 14 et 15 Juin - Etre Présence

Voilà, les amis. Paris, c'est parti ! Premier week-end de Rencontres pour Etre Présence. C'est en Juin, les 13, 14 et 15. Conférence le 13 au soir. Journées complètes les 14 et 15. On partagera ensemble sur la vie, l'amour, la liberté... les grands Waoow, les grands Whooosh... et la douceur de se laisser brûler.
Merci de partager et d'en parler autour de vous ! A très bientôt.

Rodolphe

Tous les renseignements ici : http://www.etrepresence.org/sp/2014-06-juin/510-la-lumiere-du-reel-rencontre-avec-rodolphe-masse.html

Rencontre avec Rodolphe Massé - Paris, les 13, 14 et 15 Juin - Etre Présence
La Lumière du Réel


« Il faudrait remplacer le mot spiritualité par le mot Vie.

La seule question est : qu’attendons-nous de la Vie ? Comment souhaitons-nous vivre vraiment ?

Il ne s'agit jamais de nier notre humanité, mais de la célébrer.
Ce n'est possible qu'en revenant constamment à ce que nous sommes : pure ouverture, pure conscience ; donc pure joie, pure liberté.

Voyez le Je comme une Elle, comme un Il... et cette aile ou cette île, comme un jeu.

Toute votre vie, vous vous êtes pris pour votre personnalité, pour la personne, pour le masque.
Et pourtant, toute votre vie, en amont, vous avez été le témoin de votre personnalité, la conscience qui l'anime et peut en témoigner.

C'est une question d'attention à ce qui se passe vraiment.

Cette conscience qui témoigne de votre vie, c'est la Vie qui s'exprime, personnelle et relative en apparence, en surface ; universelle et absolue en réalité, en profondeur. »


Rodolphe Massé est l'auteur du Livre du Silence – 111 Portes sur le Royaume, paru en juin 2013 aux Editions Accarias – L'Originel, préfacé par Catherine Harding et Alejandro Jodorowsky.

Né en 1973, Rodolphe est poète, scénariste, pianiste et compositeur. Ancien élève d’Arnaud Desjardins et de Daniel Morin, il rencontre ensuite Alejandro Jodorowsky.

Il partage aujourd’hui sa propre expérience de l’Éveil à travers textes et musiques, mais aussi par une transmission directe, au fil de rencontres et d’entretiens.

Son approche se veut extrêmement directe, pragmatique et chaleureuse, dans une perspective étonnamment proche de celle de Jean Klein : laïque et non-dogmatique, elle vise l'essence même de toute voie spirituelle, religieuse ou philosophique authentique.

Une transmission mûrement réfléchie, fruit d'une réflexion passionnée de vingt années sur l'infinie diversité des expressions d'une expérience spirituelle unique et commune à toute l'humanité (appelons-la par commodité « Eveil »), qui le conduit à rechercher sans cesse, à l'image d'un Douglas Harding, de nouveaux outils pédagogiques et formulations toujours plus en phase avec notre temps, afin d'aider chacun à pointer plus finement vers la « lumière infiniment simple », la lumière du réel.


« Vous êtes ici parce que vient un moment où le fruit est mûr ! Le fruit est mûr pour se rendre compte que nous sommes emportés par une histoire à laquelle il est pourtant impossible d'adhérer totalement, à 100 %. Et cette histoire est celle de la conscience, indivisible et sans limites, qui soudain se prend pour un tout petit moi séparé, une personne, c'est à dire un corps et un nom, une forme limitée circonscrite dans l'espace, le temps et la causalité. Un masque. L'enjeu pour l'être humain a toujours été de répondre à la question « Qui suis-je ? ». Par conséquent, de tomber le masque et de s'éveiller de ce rêve.

Le moindre de vos désirs comme de vos peurs dissimule cet enjeu, aussi sûrement que le personnage que vous jouez sur la scène du monde camoufle bien maladroitement votre véritable nature. Vous êtes le Soi de tous les êtres. Vous êtes liberté et rien ne peut changer cela.

L'Eveil jette un éblouissement sur toute chose, révélée dans sa vérité : son lien avec la totalité, reposant dans sa propre absence, donc sa véritable présence. Alors, le miracle de la rencontre a lieu : l'amour naît, l'ouverture répond à l'ouverture. Mon absence rencontre ta propre absence ; voilà la véritable présence, voilà l'amour vrai et sans fin.


En vérité, l'ego ne pèse pas l'ombre d'un poil du poids d'une plume d'une aile de papillon sur l'Etre.

La lumière du réel, de la conscience, doit contaminer le personnage. Son virus ne doit rien laisser, sinon l'infini dont elle témoigne sans cesse à travers les formes finies.»

Blog : http://dialogueaunevoix.blogspot.com/

Au sujet du  Livre du Silence – 111 Portes sur le Royaume :

« Chacun de ces textes est une clé, une porte entrebaillée ; tous chantent le Royaume, le Réel, la Vérité, l'Amour, l'Etreté, l'Unicité. Qu'ils soient d'Arnaud Desjardins, Jean Klein, Francis Lucille, Jodorowsky, Nisargadatta ou de lui-même, l'inspiration provient de la même source : « Je Suis ». Les expériences spirituelles auxquelles l'auteur nous convie s'enracinent dans le ''Voyez par vous-même''.» 

3e Millénaire #109, automne 2013



Vendredi 13 juin 19h45
104, rue de Vaugirard – PARIS 6°
M° St Placide ou Montparnasse
Bus 89, 94, 95 arrêt Littré
Plan
Participation 8 €, sans réservation

samedi 14 et dimanche 15 juin
de 10h30 à 16h30 (accueil à 10h)
Lieu : 11 rue René Villermé, M° Père Lachaise
Plan
Participation : 120 € les deux jours si réservation, au lieu de 140€
100€ pour les chômeurs, étudiants ou les membres-adhérents ayant réservé,
à jour de la cotisation 2014.

Hébergement à prix très raisonnable

Réservation souhaitée, mais non-obligatoire

Si vous rencontrez des difficultés, n'hésitez pas à envoyer
un email à etre.presence@gmail.com

samedi 29 mars 2014

RENCONTRE A PARIS EN JUIN : ETRE PRESENCE, les 13, 14 et 15 JUIN 2014


Dans le cadre des activités d'ETRE PRESENCE, un premier séminaire parisien de Rodolphe Massé, les vendredi 13, samedi 14 et dimanche 15 JUIN 2014.

ETRE PRESENCE accueille régulièrement de nombreux enseignants/témoins/amis spirituels, parmi lesquels Jeff Foster, Francis Lucille, Karl Renz, Rupert Spira, mais aussi Daniel Morin, Laurent Lévy ou Lisa Cairns.

Conférence / Echanges le vendredi 13 Juin au soir, 
au Forum 104, 104, rue de Vaugirard, Paris 6°

Séminaire les 13 et 14 Juin, 
11 rue René Villermé, Métro Père Lachaise

Davantage de renseignements très prochainement ici même, sur le site http://www.etrepresence.org
et sur Facebook.


« Il faudrait remplacer le mot spiritualité par le mot Vie. 

La seule question est : qu’attendons-nous de la Vie ? Comment souhaitons-nous vivre vraiment ?

Il ne s'agit jamais de nier notre humanité, mais de la célébrer.
Ce n'est possible qu'en revenant constamment à ce que nous sommes : pure ouverture, pure conscience ; donc pure joie, pure liberté.

Voyez le Je comme une Elle, comme un Il... et cette aile ou cette île, comme un jeu. 

Toute votre vie, vous vous êtes pris pour votre personnalité, pour la personne, pour le masque.
Et pourtant, toute votre vie, en amont, vous avez été le témoin de votre personnalité, la conscience qui l'anime et peut en témoigner.

C'est une question d'attention à ce qui se passe vraiment.
Cette conscience qui témoigne de votre vie, c'est la Vie qui s'exprime, personnelle et relative en apparence, en surface ; universelle et absolue en réalité, en profondeur. » 


« Vous êtes ici parce que vient un moment où le fruit est mûr ! Le fruit est mûr pour se rendre compte que nous sommes emportés par une histoire à laquelle il est pourtant impossible d'adhérer totalement, à 100 %. Et cette histoire est celle de la conscience, indivisible et sans limites, qui soudain se prend pour un tout petit moi séparé, une personne, c'est à dire un corps et un nom, une forme limitée circonscrite dans l'espace, le temps et la causalité. Un masque. L'enjeu pour l'être humain a toujours été de répondre à la question « Qui suis-je ? ». Par conséquent, de tomber le masque et de s'éveiller de ce rêve. 

Le moindre de vos désirs comme de vos peurs dissimule cet enjeu, aussi sûrement que le personnage que vous jouez sur la scène du monde camoufle bien maladroitement votre véritable nature. Vous êtes le Soi de tous les êtres. Vous êtes liberté et rien ne peut changer cela.

L'Eveil jette un éblouissement sur toute chose, révélée dans sa vérité : son lien avec la totalité, reposant dans sa propre absence, donc sa véritable présence. Alors, le miracle de la rencontre a lieu : l'amour naît, l'ouverture répond à l'ouverture. Mon absence rencontre ta propre absence ; voilà la véritable présence, voilà l'amour vrai et sans fin. 

En vérité, l'ego ne pèse pas l'ombre d'un poil du poids d'une plume d'une aile de papillon sur l'Etre.

La lumière du réel, de la conscience, doit contaminer le personnage. Son virus ne doit rien laisser, sinon l'infini dont elle témoigne sans cesse à travers les formes finies. »




vendredi 21 mars 2014

LE CHANT DERRIERE LA FENETRE, LE SAULE DANS LE JARDIN...


Rappelle-toi le chant derrière la fenêtre...

Des enfants jouent dans la cour, 
des enfants rient dans la classe au premier matin de la vie et du monde.
Et Messiaen joue la joie de la grâce.
Le chant derrière la fenêtre, le saule dans le jardin...

Sur un banc public deux amoureux s'embrasent, 
seuls au monde, au midi éclatant du cœur ouvert.
Et Messiaen joue la joie de la grâce.
Le chant derrière la fenêtre, le saule dans le jardin...

L'ennui fait tinter ses grelots tristes dans les couloirs de l'assemblée nationale, 
dans la morne grisaille du pouvoir et de la lente théorie des egos.
Et Messiaen joue la joie de la grâce.
Le chant derrière la fenêtre, le saule dans le jardin...

Une femme dont le compagnon vient de violer et tuer son enfant 
crie son désespoir dans la grande nuit de l'âme.
Et Messiaen joue la joie de la grâce.
Le chant derrière la fenêtre, le saule dans le jardin...

Un vieil homme se tord dans son lit de douleur, 
au crépuscule du nom, du corps et du temps.
Et Messiaen joue la joie de la grâce.
Le chant derrière la fenêtre, le saule dans le jardin...

JE T'AIME.
JE T'AIME signifie TOUT CE QUI SE PRODUIT, 
JE T'AIME signifie TOUT CE QUI EST.
Et Messiaen joue la joie de la grâce.
Rappelle-toi le chant derrière la fenêtre ; le saule dans le jardin... 



musique : très belle transcription pour orgue de l'air de l'Ange musicien, extrait de l'opéra d'Olivier Messiaen, Saint François d'Assise


lundi 10 mars 2014

RIEN


Vois clairement qu'avant de naître, tu n'étais rien et que ce rien, loin de n'être rien, était plénitude absolue du tout indivisible. 

Puis l'existence apparaît au sein de l'Etre, mais au fond il ne se passe rien de plus, rien de moins. 

L'existence (la forme) est une modalité de l'Etre (le vide) qui apparaît en son sein. 

L'Etre ne peut ni s'identifier à l'existence ni aucunement être affecté par elle. 

La contraction ne concerne que l'existence, petite bulle d'Etre à la surface de l'Etre. 

Tu es toujours la plénitude du tout indivisible, tu ne peux pas ne pas l'être. 

Tu ne peux te réduire à quelque chose, à quoi que ce soit, qu'en surface. 

Tu n'étais rien, tu n'es rien, tu ne seras rien.  

En ce rien réside la gloire du tout. 

Sa paix, sa joie, son amour. 

mardi 11 février 2014

Le grand WHOUUUUUUUUUUUUUUUSH !



La carapace que vous vous reconnaissez parfois endosser malgré vous va bien au-delà de ce que vous pouvez imaginer. Elle crée un voile fin, mais totalement impénétrable entre vous et vous, entre le Royaume et vous, qui change la réalité en cauchemar de souffrance sans cesse redoutée et de plaisir sans cesse recherché. 

Si le masque, le personnage est remis à sa place, si l'ego est clairement vu pour ce qu'il est - pure pensée apparaissant dans le ciel de la conscience - il peut arriver que soudain le voile tombe, il peut arriver que vous deviennent perceptibles ces intervalles atemporels entre chaque perception, entre chaque pensée. 

Il est possible que le Silence de la Présence alors vous décoiffe, dans la pure ouverture que vous êtes, soudain mise à nu, en plein jour. Il est possible que ce grand Whouuuuuush vous fasse tressaillir de bonheur, d'une intensité face à laquelle tout le reste n'est que paille. Il est possible que vous preniez goût à cette clarté, goût au parfum de la vérité, et que peu à peu le mensonge cristallisé de l'ego, le voile d'un moi séparé totalement inexistant - et pourtant si convaincant pour l'esprit raisonnant la totalité du monde et de la vie à partir de cette pensée racine  -, il est possible que cette persistante illusion d'optique de la conscience cède naturellement la place à la véritable nature de l'esprit, qui est absolue liberté, bonheur inouï, pure unicité, joie parfaite, vibrante, sans objet. 

Cela demande un acharnement face au mensonge, cela demande un formidable élan vers la vérité que bien peu possèdent, mais le fruit ne tombe qu'à maturité et vous ne tirez pas sur une fleur pour qu'elle pousse. Tant que le voile demeure, la souffrance joue son rôle d'appel, d'irritante invitation de la Beauté, de la Paix au cœur même du désastre. 

La brûlure par laquelle "un être" - l'Etre ! - libre et infini se réduit à peau de chagrin, est l'appel sourd, persistant, puis assourdissant de sa Vérité, de la lumière infiniment simple d'où toute velléité, toute appropriation, toute espèce d'emprise est simplement, et par amour, anéantie.