samedi 29 mars 2014

RENCONTRE A PARIS EN JUIN : ETRE PRESENCE, les 13, 14 et 15 JUIN 2014


Dans le cadre des activités d'ETRE PRESENCE, un premier séminaire parisien de Rodolphe Massé, les vendredi 13, samedi 14 et dimanche 15 JUIN 2014.

ETRE PRESENCE accueille régulièrement de nombreux enseignants/témoins/amis spirituels, parmi lesquels Jeff Foster, Francis Lucille, Karl Renz, Rupert Spira, mais aussi Daniel Morin, Laurent Lévy ou Lisa Cairns.

Conférence / Echanges le vendredi 13 Juin au soir, 
au Forum 104, 104, rue de Vaugirard, Paris 6°

Séminaire les 13 et 14 Juin, 
11 rue René Villermé, Métro Père Lachaise

Davantage de renseignements très prochainement ici même, sur le site http://www.etrepresence.org
et sur Facebook.


« Il faudrait remplacer le mot spiritualité par le mot Vie. 

La seule question est : qu’attendons-nous de la Vie ? Comment souhaitons-nous vivre vraiment ?

Il ne s'agit jamais de nier notre humanité, mais de la célébrer.
Ce n'est possible qu'en revenant constamment à ce que nous sommes : pure ouverture, pure conscience ; donc pure joie, pure liberté.

Voyez le Je comme une Elle, comme un Il... et cette aile ou cette île, comme un jeu. 

Toute votre vie, vous vous êtes pris pour votre personnalité, pour la personne, pour le masque.
Et pourtant, toute votre vie, en amont, vous avez été le témoin de votre personnalité, la conscience qui l'anime et peut en témoigner.

C'est une question d'attention à ce qui se passe vraiment.
Cette conscience qui témoigne de votre vie, c'est la Vie qui s'exprime, personnelle et relative en apparence, en surface ; universelle et absolue en réalité, en profondeur. » 


« Vous êtes ici parce que vient un moment où le fruit est mûr ! Le fruit est mûr pour se rendre compte que nous sommes emportés par une histoire à laquelle il est pourtant impossible d'adhérer totalement, à 100 %. Et cette histoire est celle de la conscience, indivisible et sans limites, qui soudain se prend pour un tout petit moi séparé, une personne, c'est à dire un corps et un nom, une forme limitée circonscrite dans l'espace, le temps et la causalité. Un masque. L'enjeu pour l'être humain a toujours été de répondre à la question « Qui suis-je ? ». Par conséquent, de tomber le masque et de s'éveiller de ce rêve. 

Le moindre de vos désirs comme de vos peurs dissimule cet enjeu, aussi sûrement que le personnage que vous jouez sur la scène du monde camoufle bien maladroitement votre véritable nature. Vous êtes le Soi de tous les êtres. Vous êtes liberté et rien ne peut changer cela.

L'Eveil jette un éblouissement sur toute chose, révélée dans sa vérité : son lien avec la totalité, reposant dans sa propre absence, donc sa véritable présence. Alors, le miracle de la rencontre a lieu : l'amour naît, l'ouverture répond à l'ouverture. Mon absence rencontre ta propre absence ; voilà la véritable présence, voilà l'amour vrai et sans fin. 

En vérité, l'ego ne pèse pas l'ombre d'un poil du poids d'une plume d'une aile de papillon sur l'Etre.

La lumière du réel, de la conscience, doit contaminer le personnage. Son virus ne doit rien laisser, sinon l'infini dont elle témoigne sans cesse à travers les formes finies. »




vendredi 21 mars 2014

LE CHANT DERRIERE LA FENETRE, LE SAULE DANS LE JARDIN...


Rappelle-toi le chant derrière la fenêtre...

Des enfants jouent dans la cour, 
des enfants rient dans la classe au premier matin de la vie et du monde.
Et Messiaen joue la joie de la grâce.
Le chant derrière la fenêtre, le saule dans le jardin...

Sur un banc public deux amoureux s'embrasent, 
seuls au monde, au midi éclatant du cœur ouvert.
Et Messiaen joue la joie de la grâce.
Le chant derrière la fenêtre, le saule dans le jardin...

L'ennui fait tinter ses grelots tristes dans les couloirs de l'assemblée nationale, 
dans la morne grisaille du pouvoir et de la lente théorie des egos.
Et Messiaen joue la joie de la grâce.
Le chant derrière la fenêtre, le saule dans le jardin...

Une femme dont le compagnon vient de violer et tuer son enfant 
crie son désespoir dans la grande nuit de l'âme.
Et Messiaen joue la joie de la grâce.
Le chant derrière la fenêtre, le saule dans le jardin...

Un vieil homme se tord dans son lit de douleur, 
au crépuscule du nom, du corps et du temps.
Et Messiaen joue la joie de la grâce.
Le chant derrière la fenêtre, le saule dans le jardin...

JE T'AIME.
JE T'AIME signifie TOUT CE QUI SE PRODUIT, 
JE T'AIME signifie TOUT CE QUI EST.
Et Messiaen joue la joie de la grâce.
Rappelle-toi le chant derrière la fenêtre ; le saule dans le jardin... 



musique : très belle transcription pour orgue de l'air de l'Ange musicien, extrait de l'opéra d'Olivier Messiaen, Saint François d'Assise


lundi 10 mars 2014

RIEN


Vois clairement qu'avant de naître, tu n'étais rien et que ce rien, loin de n'être rien, était plénitude absolue du tout indivisible. 

Puis l'existence apparaît au sein de l'Etre, mais au fond il ne se passe rien de plus, rien de moins. 

L'existence (la forme) est une modalité de l'Etre (le vide) qui apparaît en son sein. 

L'Etre ne peut ni s'identifier à l'existence ni aucunement être affecté par elle. 

La contraction ne concerne que l'existence, petite bulle d'Etre à la surface de l'Etre. 

Tu es toujours la plénitude du tout indivisible, tu ne peux pas ne pas l'être. 

Tu ne peux te réduire à quelque chose, à quoi que ce soit, qu'en surface. 

Tu n'étais rien, tu n'es rien, tu ne seras rien.  

En ce rien réside la gloire du tout. 

Sa paix, sa joie, son amour.