Des mots et des notes en partage.
Pour pointer vers ce secret ouvert de l'Eveil.
Les musiques de Rodolphe sont désormais en écoute libre et gratuite sur sa chaîne YouTube, à cette adresse : http://www.youtube.com/user/RodolpheMassey/videos
Accès direct aux playlists : http://www.youtube.com/user/RodolpheMassey/videos?view=1
Pour les curieux, le contenu de l'ancien blog (2007-2009) reste accessible : http://rodolphemasse.le-site.info/
Voici quelques citations et extraits de textes de Rodolphe.
D'autres
apparaîtront régulièrement dans les messages de la section blog.
Je
t'aime pour tes seins
Je
t'aime pour tes lèvres
Et
tout ce qui sépare en deux
Ce
qui n'est qu'UN.
(Extraits
de Vivant(s), 1991)
Rien ne sera jamais plus grand, vaste, serein, bouleversant, souverain, heureux, étourdissant, que ce que tu Es.
*
Dans
ta profondeur, ta substance même, tu n'as jamais quitté le bout du
chemin.
*
Tout
est ombre projetée et lumière qui s'exprime. Ultimement, tout est
lumière qui danse.
*
L'Eveil
te rend à la fois plus dur que le plus dur et plus doux que le plus
doux des hommes. Et brûle tout sur son passage. L'Ãme est un Feu
éternel.
*
S'Eveiller,
c'est rendre le nom et la forme à la lumière dont ils sont issus.
*
La
Vie en toi peut-elle mourir ? Un feu qui s'éteint signifie-t-il la
mort du feu ?
Tu
es la Vie, tu es le Feu de la Vie.
*
Rien
ne nous est étranger.
*
Dans
le silence aussi l'oiseau chante ; c'est lui en fin de compte qu'il
fait résonner, c'est sa gloire qu'il chante.
En
secret, l'oiseau chante la gloire du silence.
*
Le
gond reste immobile quand la porte tourne. Le sage est vraiment
un sacré gond !
*
Trouve
ce qui est déjà là, ce qui est antérieur à toute pensée,
antérieur à toute émotion, antérieur à toute sensation, ce qui
ne peut pas ne pas être là, et contemple la splendeur immortelle de
ce que tu es : tout ce qui est.
*
La
nuit, la personne rêve.
Le jour, qui rêve la personne ?
Le jour, qui rêve la personne ?
*
La
personne ne crée pas la conscience. C'est la conscience qui crée la
personne.
Demande-toi
simplement si cette conscience est limitée ou séparée de quoi et
de qui que ce soit.
(Extraits
de 44 Chutes Libres, 2012)
-
Mais qu'est-ce que tu as fumé pour être aussi heureux ?
-
J'ai fumé le Réel, mon frère...
*
Il
n'y a jamais de meilleur moment
pour
Être
que
cet instant.
*
Ne
te contente pas de faire quelque chose -
reste
assis !
*
Il
n'y a pas d'un côté une chose, un être, un événement
et
de l'autre le reste du monde.
Il
n'y a que l'unité, qui donne son sens au tout
et
à toutes choses.
C'est
à cause de cette croyance en la séparation
que
nous souffrons,
que
toute chose ou tout être devient absurde et avili.
Nous
isolons un détail de la trame générale, du motif,
du
dessin d'ensemble
et
nous pleurons ensuite après le sens perdu.
*
Les
pires tempêtes n'affectent
que
la surface de l'océan.
*
Demande-toi
simplement
pourquoi
ce petit ego se débat encore ;
et
contre quoi,
sinon
lui-même ?
*
Il
n'est rien de plus bouleversant
que
de découvrir
que
notre être profond
est
le coeur même de tous les êtres.
*
Est-ce
que quoi que ce soit
qui
semble te manquer
peut
enlever quoi que ce soit
à
ce que tu Es ?
*
L'ego
est un fantôme très attachiant.
*
L'Eveil,
c'est découvrir
que
Etre et Aimer
sont
le même verbe.
*
«
Maître ! Alors, c'était donc ça !
Il
n'y a qu'une seule personne dans le monde !
Ainsi
donc nous ne sommes qu'Un,
vous
et moi sommes une seule personne ! »
Le
Maître sourit doucement puis répond :
«
Regarde mieux...
Approche
encore les yeux et vois :
il
n'y a absolument
PERSONNE...
»
*
Souviens-toi
de t'oublier.
La
seule chose dont tu dois éventuellement te souvenir
est
de t'oublier.
(Extraits
de 111 Portes sur le Royaume, 2011)
On
le voit comme une citadelle imprenable,
constamment
menacée,
mais
puissante...
Et
l'ego est un simple château de cartes.
*
Eveil
: nom masc., abolition définitive de la peine de mort
et
de toute peine au coeur de l'Homme.
*
L'Eveil
n'est, ni plus ni moins,
qu'une
belle chute de rien.
*
« La
joie est la tristesse sans masque. » écrivait Khalil Gibran.
Y
a-t-il eu dans notre vie d'autres larmes
que
des larmes de gratitude ?
Même
les larmes du deuil d'un être cher
chantent
la gratitude pour tout l'amour reçu,
toute
la présence donnée.
Il
n'y a jamais de séparation.
Les
larmes sont celles du UN
pleurant
l'amour qu'il s'est donné
en
mimant le Deux.
C'est
le symbole même de la Vierge à l'Enfant.
C'est
l'absence qui étreint l'absence et se fait Présence.
Ni
vous ni moi, mais le Lien.
Voilà
ce que nous sommes : nous sommes le LIEN.
Le
Grand Troisième.
"Quand
Deux se rassemblent en Mon Nom..."
comme
disait l'Autre...
Quand
l'illusion du je disparaît, il est clairement vu
que
tout n'a été que Joie.
(Extraits
de 22 Premières Neiges de l'Etre, 2012)
(c)
Rodolphe Massé, 2012