Je suis particulièrement heureux de vous annoncer la parution du nouveau livre de Daniel Morin, disponible depuis le 25 janvier aux Editions Accarias - L'Originel, dont le catalogue prestigieux dirigé par Jean-Louis Accarias, est unique dans le domaine de la spiritualité et des textes de sagesse : des classiques du bouddhisme ou de l'hindouisme, aux expressions les plus récentes de la sagesse laïque et de la non-dualité (Douglas Harding, Tony Parsons, Francis Lucille, Swâmi Prajnanpad, Arnaud Desjardins, André Comte-Sponville, Stephen Jourdain, Karl Renz, etc.)...
Après Eclats de Silence - L'indicible simplicité d'être en 2010, Daniel Morin développe et approfondit dans ce nouveau livre, notamment au fil d'un long entretien avec le philosophe Alexandre Jollien, une approche radicale, claire et essentielle avec laquelle je me sens profondément en accord.
Daniel Morin fut le bras droit d'Arnaud Desjardins à Hauteville pendant de nombreuses années. Le jeune élève d'Arnaud que j'étais alors a eu la chance de travailler avec lui... et s'en souvient avec gratitude ! C'est d'ailleurs essentiellement sous sa direction (et bien sûr celle d'Arnaud) que j'ai cheminé lors de mes séjours là-bas, il y a une dizaine d'années. Je garde une reconnaissance sans bornes pour Daniel, pour sa façon si simple, directe et sans détours de formuler l'enseignement, qui ne laisse pas la moindre chance au mental de s'immiscer et de reprendre celui-ci à ses fins, et pourtant toujours pleine d'humour et de bonté. ...Et de savoureuses anecdotes que je raconterai peut-être un jour ici, ou dans les pages d'un livre.
Je suis également très heureux de vous annoncer la parution, en juin, de mon premier ouvrage pour le même éditeur, Accarias - l'Originel; Le Livre du Silence - 111 Portes sur le Royaume. Mais j'aurai l'occasion de vous communiquer davantage de détails prochainement à ce sujet. Quoi qu'il en soit, ne manquez pas le nouveau livre de Daniel Morin.
4e de couverture :
Ce qui est commun à tous les êtres humains, c’est l’envie de connaître un sentiment de plénitude qui dure face aux manques vécus dans la vie courante. Or ce sentiment de plénitude, de non-manque, n’apparaît que par la dissolution de la croyance à ce qui est appelé ici “l’entité séparée”.
Nous vivons en effet une histoire fictive que nous ne remettons jamais en doute et qui consiste à croire à un personnage réel autonome (le moi séparé), qui pense pouvoir gérer sa vie. Cette illusion première acquise comme vraie est à l’origine de nos illusions et de nos insatisfactions.
Pour Daniel Morin, l’unique racine de toutes les croyances est l’interprétation fausse que nous sommes une individualité “étanche” qui se croit propriétaire de son corps, ayant une faculté de libre arbitre.
Ce livre n’a pas pour finalité de proposer une nouvelle recette en vue d’obtenir plus tard une amélioration de notre condition personnelle et relationnelle. L’auteur propose un retournement, une position radicalement opposée à l’idée de progression, qui consiste à vivre l’immédiateté comme étant l’expression exacte et impersonnelle de la Vie telle qu’elle est perçue. La dissolution de l’entité séparée n’est pas un but à atteindre dans le futur, car la vision de l’illusion d’être une entité autonome n’est possible que maintenant.
Tout en remettant radicalement en cause nos espérances, Daniel Morin redonne de la valeur à notre humanité et réhabilite l’ordinaire. Il nous invite à “oser être vraiment soi-même”, dans la présence à l’instant.
La seconde partie de l’ouvrage est un entretien amical avec Alexandre Jollien.
La vie commence maintenant. La vie finit maintenant.
Daniel Morin est né à Blois en 1944. Ouvrier dans la métallurgie pendant plus de trente ans, il a travaillé aux côtés d’Arnaud Desjardins entre 1995 et 2008 et vit aujourd'hui à Montpellier. Il a publié Éclats de silence, l’indicible simplicité d’être.
C'est peut-être un peu osé (dit abruptement comme cela), mais ceci me semble entretenir un rapport assez étroit avec cela :
RépondreSupprimer"Tous ceux qui sont malheureux le sont pour avoir cherché leur propre bonheur;
Tous ceux qui sont heureux le sont pour avoir cherché le bonheur des autres.
A quoi bon tant de paroles?
Comparez seulement le sot attaché à son propre intérêt
Et le sain qui agit dans l'intérêt des autres."
Shantideva
et finalement, à quoi bon le reste? A quoi bon tout le reste?
RépondreSupprimerOui, certainement.
Sans perdre de vue qu'il n'y a pas plus d'"autres" que de "moi", bien sûr. ;)
Mais que "la conscience en vous et la conscience en moi, apparemment deux, en réalité une, cherchent l'unité, et ceci est l'amour." (Nisargadatta Maharaj)
"Aime ton prochain comme toi-même" prend alors son véritable sens : "Aime ton prochain comme étant toi-même."
Parce qu'il n'est pas ni moins ni plus toi-même que toi-même.
Tous masques de l'Etre.
Tous "Lumière libre de la personne".
Enfin je ne crois pas que l'on puisse savoir absolument ce qu'est l'Être, la conscience, l'univers etc. Ce n'est simplement pas à notre portée.
RépondreSupprimerQuoique nous en disions...
Mais ceci dit, reste une chose, que l'on a pas le sentiment de devoir expliquer, ni prouver (D'autres le diront autrement, peu importe) :
Être-Amour
;-)
Oui, on ne peut le savoir absolument parce que "l'Etre", "la conscience", "l'univers", sont des objets conceptuels, sans substance réelle. Des objets mentaux et relatifs pointant vers l'Absolu ineffable.
RépondreSupprimerComme le disait si justement Jean Klein, "la compréhension, tu ne peux pas la connaître, tu peux seulement l'être."
C'est Etre-compréhension, ou Etre-Amour comme tu l'écris. Un non-savoir omniscient... ;)
C'est être Rien, "et dans ce rien, il y a la plénitude" (Jean Klein de nouveau).
Avec mes excuses pour le retard, je ne trouve tes deux commentaires de l'été que ce matin !
En communion.
Oui, on ne peut le savoir absolument parce que "l'Etre", "la conscience", "l'univers", sont des objets conceptuels, sans substance réelle. Des objets mentaux et relatifs pointant vers l'Absolu ineffable.
RépondreSupprimerComme le disait si justement Jean Klein, "la compréhension, tu ne peux pas la connaître, tu peux seulement l'être."
C'est Etre-compréhension, ou Etre-Amour comme tu l'écris. Un non-savoir omniscient... ;)
C'est être Rien, "et dans ce rien, il y a la plénitude" (Jean Klein de nouveau).
Avec mes excuses pour le retard, je ne trouve tes deux commentaires de l'été que ce matin !
En communion.