lundi 17 septembre 2012

Toutes vagues passantes


Tout est vagues, et toutes vagues passantes.

Parfois, en tant que vague, nous restons fascinés par le spectacle d'une autre vague ; par sa lumière, ses couleurs, son mouvement, par tout ce qui se fait en elle l'écho sublime du grand océan.

Parfois, une vague se reconnaît en l'autre en tant que grand océan, et l'amour naît.

Parfois, une vague se reconnaît elle-même comme le grand océan, et il n'y a plus alors ni soi ni d'autre : tout est perçu comme le grand océan.

Alors, la séparation cesse ; alors la souffrance cesse : chaque vague est perçue depuis le grand océan que nous sommes, pas depuis la petite vague passante.

Et chaque vague est merveilleusement à sa place ;
et toutes chantent, en passant,
la non-peur, l'amour, la joie pure du grand océan.



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