mardi 16 octobre 2012

Ce qui aime EST ce qui est aimé


"Vous pouvez l'emmener avec vous." Nisargadatta

Elle est toujours la même sous des noms, sous des yeux différents.
Elle est plus intime que moi-même, Celle que j'Aime.

On croit toujours aimer une personne
et on aime la Source qui aime et rayonne
malgré la personne.

La Source de celle qui est aimée et de celle qui aime est la même ;
il n'y a pas deux Sources.

En amour comme ailleurs,
la personne est un léger voile entre la Source... et la Source.

C'est toujours un rêve, un masque, une personne différente
que tu aimes,
que tu croises,
ou que tu vois dans ton miroir le matin,

...mais c'est toujours le même Être,
toujours le même Amour.

*

Indicible Secret, indicible Amour...


Pourquoi se lamenter que notre langage soit duel et naturellement impuissant à dire l'indicible ?

Sans parvenir à le dire, il cible l'indicible et c'est là sa Beauté.
Le malheur ne se pointe que lorsque le mot est mis en cage, la vérité brandie en étendard et aussitôt assassinée. Mais le langage est beau de ses limites en forme d'ouverture.

Comme chacune de ces phrases, toute personne, toute vérité, toute expression est relative et ouverte.

Déplorer l'impuissance du langage, c'est pleurer après le monde entier et la manifestation toute entière !

La dualité pleinement comprise est une dualité pleinement célébrée.
Car seul le Deux peut pointer vers le Un.

Le Un ne peut pointer vers lui-même, ne peut s'étreindre lui-même.
Pour s'étreindre il faut être Deux.
Ou plus exactement, il faut être Deux en Un,
Un déguisé en Deux.

Seule la dualité est invitation, appel de la Source.
Seule la dualité permet l'amour, l'étreinte et la compréhension.

La dualité n'est jamais qu'apparente, mais indispensable à l'étreinte, à l'amour.

"L'amour est le sens et le but de la dualité." Nisargadatta

*

La Vie est une totale chute libre vers soi-même.
Là où on pensait se trouver soi-même, on ne trouve personne.

L'Amour est une totale chute libre vers l'autre.
Là où on pensait trouver l'autre, on se trouve soi-même.



Tableau de Christine Morency.



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